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RAY THAUG
 
RAY THAUG
GRAND REPORTER INTERNATIONAL
BIO SANS OGM
 
Nous avons demandé à notre cher collaborateur Ray Thaug, de nous faire sa biographie, mais suite à un accident survenu il y a quelques années, il a presqu'entièrement perdu le souvenir de son passé. Nous avons pu récolter quelques éléments à droite et à gauche (parce que nous essayons d'être politiquement neutres), mais de grands pans de son existence restent obscurs. Nous comptons sur vous chers lecteurs pour compléter sa biographie. Si vous savez quelque chose de/sur la vie de Ray THAUG envoyez nous l'information afin de combler les blancs, les noirs et les jaunes (parce que nous essayons d'être racialement politiquement correct) de sa vie aussi passionnante que tumultueuse. N'oubliez pas, dans la mesure du possible de dater le souvenir. Merci d'avance.
 
CE QUE NOUS SAVONS À CE JOUR
Nom
THAUG
Prénom
RAY
C.V.
Actuellement photographe numérique itinérant sans domicile fixe, en France sur la côte varoise (chez Nono), en Alsace (chez JMW), à Lyon (chez Pégé), à Paris (chez FML), à Saint Anne une partie de l'année pour réfléchir sur les dures réalités de la vie. Ses techniques lui permettent de rejoindre avec une rapidité record tous les continents. Ancien postulant à ENTC et au CIFP; son appartenance au RIIP, au CIPC, au CIL et à l'AACV lui ouvre toutes les portes sur l'Avenir ainsi qu'un contact assidu avec le JBQT. Voyageur impénitent on ne lui connaît qu'une lacune : il n'est jamais allé au Luxembourg.
BIOGRAPHIE
1944
Ray THAUG serait né le 13 novembre 1944 d'une mère albanaise et d'un père souvent absent.

Le dépouillement des documents trouvés sur Ray, pas SUR lui, bien sûr, ni sous lui d'ailleurs, mais bien ailleurs, là où l'on ne pouvait les attendre, puisqu'ils y étaient déjà, est tant si tant tellement plus difficultueux que prévu que nous avons pris, dans leur transcription, un retard logiquement proportionnel à la mauvaise volonté qu'ils affichent sur les murs murés de leurs illisibles surfaces.
 
Rien de nouveau, hélas, sous le soleil de Ray...on en est tout pâle, normal puisqu'on sort à peine de l'hiver-nage et qu'on ne peut pas encore piquer une tête dans la piscine au premier rayon de soleil (encore faudrait-il qu'il y eût des têtes dans les piscines pour que l'on pût les piquer !). Rien de nouveau quant aux murmures sonorement virtuels susurrés par les documents écrits, palimpsestes et paperolles que nous sommes en train d'étudier, mais... dans les mois qui viennent de s'écouler nous avons obtenu un autre, différent et inespéré, autant que prodigieux document, (nous étions depuis le début sur une piste dont nous ne vous avions pas parlé tant la probabilité de l'improbabilité qu'elle menât quelque part était prodigieusement infinie ; une indiscrétion accidentelle mais définitive nous a finalement mené à l'enregistrement miraculeusement conservé de la caméra de surveillance de la salle d'accouchement au jour mythique de la Ray-naissance).
 
Miraculeusement conservé, oui, mais dans quel état ! Au point que nous pûmes penser qu'elle (pas l'enregistrement, la bande, pour respecter la grammaire), ne parlerait plus ni ne nous livrerait la moindre image. La bande en boîte était déboîtée de sa boîte de protection semiséculaire, aplatie qu'elle était la boîte, elle-même écrasée en miettes, pas de pain, mais bien comme si elle en avait reçu (elle a été retrouvée dans un étrangement bourbeux cimetière d'éléphants de porcelaine) ; elle formait un nœud pas papillon du tout mais chignon de belle-mère en pétard qui se serait pété la fiole dans la gadoue d'un marécage bouseux, puant, féti...de puanteur, pendant la canicule, et débordait en tous sens de ses restes méconnaissables jusqu'au trognon, éparpillés sur plusieurs piètres mètres carrés ; elle s'éployait fine et plate sur le sol, sous un nuage agaçant de mouches enquiquinantes et pas fines du tout, torturée, tordue, dilacérée dans tous les sens d'un vaste embrouillamini si maxi merdique, qu'un taxidermiste n'y aurait pas retrouvé ni ses petits, ni ses gants , ni un accoucheur ses enfants à naître.
 
La fine et plate bande torturée, dûment récupérée au prix des Forts Intenses, propriétaires du terrain, bien que celui-ci ne fût ni propre ni à terre puisqu'il était de boue (pas debout, on n'a jamais vu de boue debout, la boue ça s'étale de bout en bout, comme la confiture et la culture, surtout pour cette dernière lorsqu'elle est officielle, con, tampon et reine). Nous avons cherché un laboratoire capable de la faire manger, pour la restaurer évidemment ; nous avons prié ce lab. oratoire de faire des miracles, et, comme il a fesses et miracles il a pu sauver ce qu'il a sauvé : quelques images très dégradées en noir et blanc dont nous vous présentons la plus fascinante (colorisation due à une dégradation insensée de la couche sensible originelle, et léger flou dû à la diffusion spatio-temporelle aléatoire des pigments dégradés qui la composent maintenant).
 
AYM 35
 
On y voit le docteur F.A.C., gynécologue accoucheur qui eut la tout particulièrement considérable tâche de présider à la délivrance de la gésinante madame THAUG, mère de Ray, brandir le petit Ray au dessus de sa tête (qui n'est, ni ne nait, ou naquit, dans aucune piscine) comme pour le présenter au peuple, ou parce qu'il est fou de joie d'en avoir fini et de pouvoir aller piquer une tête autre que la sienne dans cette même piscine, ou dans une autre..., ou pour lui faire peur et pousser son premier cri (méthode à l'époque à la pointe du dernier cri du progrès), ou pour toute autre raison qu'il vous plaira.
On ne distingue que lui, tous les seconds plans sont bouchés malheureusement (ils auraient pu nous apporter de fort précieux renseignements y eussions-nous trouvé le portrait de la parturiente, la présence de son géniteur et, génit-heure aidant, confirmation de l'heure de l'événement sur une comtoise qui aurait pu passer par là) ; au passage, de mauvais esprits pourraient faire observer que lui a un peu l'air d'un boucher, mais comme il n'a pas de tablier il ne peut y avoir de confusion !
Tout le monde aura remarqué que le père guette-au-trou (ah la langue populaire a de ces formules imagées !) est torse nu et un peu plus, nous avons maintenant la preuve que Ray est né non seulement un 11 novembre à 23h59, comme nous l'avions prouvé il y a presque un an, mais un 11 novembre de canicule à la même heure.
 
La Ray-naissance a vraiment-t'été (têter, Ray ne l'a pas fait ce jour-là qu'était trop tard et plus l'été, mais le l'an-demain qu'été la même année le jour d'après, 12 novembre, jour Ô combien importantissime, selon Freud, de sa première tétée) un moment exceptionnellement chaleureux de... chaleur humaine, et accessoirement... climatique !
 
Si seulement nous savions de quelle année il s'agissait nous pourrions proposer à La Poste d'émettre un timbre commémoratif decannuel (ou même quinquannuel, pour le lustre de l'opération) intelligent pour son anniversaire, puisqu'il lui est arrivé, ayant-t'été (pas têté et pas en été puisque c'était encore l'hiver) assez récemment en panne d'idées, d'honorer des animaux même pas réels inventés par un pas ci-devant sieur Dit Niais, pas ci-devant du tout, mais alors pas du tout du tout ! En revanche, nous connaissons le jour (et l'heure aussi), oserons-nous lui soumettre la possibilité d'émettre un timbre commémoratif journalier, ou même, pourquoi pas... Mais peut-être considérera-t'elle que c'est trop lui demander et nous sortira-t'elle manu militari : " C'est pas marqué La Poste ! "

Les temps étant difficiles, pendant quelques temps la mère de Ray vend du rat, au noir ça va de soi, pour pouvoir nourrir son rejeton.
 
AYM 17
 
On vient de découvrir un ensemble de documents particulièrement illisibles se rapportant à Ray; en voici la seule partie décryptée (peut-être même décryptable !) à ce jour. Y étaient annexé nombre de pages de notes plutôt obscures, prises semble-t'il par l'auteur, nous avons joint l'une d'elle à ce document. [Nous avons respecté graphie et style originaux dans la mesure du possible.]
 
"Après une longue enquête de plusieurs très nombreuses années, j'ai enfin eu l'ineffable chance de Ray-ussir à débusquer le docteur F.A.C. (c'est le dénominatoire sous lequel celui-ci a desideraté que nous l'appelassions), gynécologue accoucheur qui eut la tout particulièrement considérable tâche de présider, un certain 13 novembre du défunt siècle, date officielle de notoriété publique pour quelques minutes encore, à la délivrance de la gésinante madame THAUG, mère de Ray.
 
"Traumatisé aujourd'hui encore par ce qu'il appelle l'événement, il a exigé que ni je ne susse, ni nous ne sussions son nom, nom qu'il ne dit jamais, pour une raison qu'il me confia, d'une péremptoire murmexhalaison (1) nasale (son austère visage n'exhalant jamais rien), un jour que je lui tirai sévère du nez :
Si mon nom était su,
Comme un cent de sangsues
Par foules poursuivi,
Quel enfer que ma vie !
 
"Après plusieurs mois de rencontres journalières dans sa chambre, capitonnée, par pure discrétion m'a-t'il (illisible) depuis (2), je suis à même de faire justice d'un monument d'erreur historique : en fait le soit-disant mythique présupposé 13 novembre a commencé, il s'en souvient avec la plus absolue certitude de ceux qui ont trou perdu de leur mémoire, un jour et une minute après l'événement, qui donc échut le 11 novembre à 23h 59mn (3). (Ici deux lignes illisibles) Je peux donc avec la plus extrêmement fiable infaillibilité, puisqu'il s'agit d'un témoignage de première main d'un témoin non seulement oculaire mais aussi manuellement impliqué dans l'opération, affirmer que le 13 est le 11, et que lorsque le vendredi est 13, l'anniversaire de Ray est jour férié (4).
 
"En ce qui concerne l'heure, il murmexhala que le petit Ray, paupières encore engluées, lui notifia souverainement quelques instants après 00h 00mn, en un discrètement bougon galimatias excusatoire qu'il a parfaitement pu décoder par la suite, qu'il avait attendu le tout dernier (illisible) par pure et filiale affection pour sa courageuse génitrice ô combien maternellement méritante, ayant de tous temps aspiré à ce qu'elle profita de sa sublime et fœtale présence une période temporelle qui ne fut point d'une durée trop furtive, à défaut d'une par trop chimérique éternité (5).
"J'en suis là, mais pas las du tout, de ma quête chercheuse... longue... longue.., cela risque de prendre un temps d'une lente et durable indétermination, mais je suis teigneusement patient à ce que sussurent tous les on-dit du qu'en dira-t'on !
 
(1) Murmure et ex(2) De très mauvaises langues soutiennent que son nom s'est tout simplement "F.A.C." de ses circuits neuronaux lors de l'événement ! halaison simultanés, vient du verbe murmexhaler.
(3) 11 novembre : non pas pour la victoire, mais pour le jour férié ; 23h 59mn : pour profiter de son anniversaire le plus longtemps possible... avoir le temps de souffler... ses bougies... et de manger le gâteau... le petit malin !
(4) Il n'est pas particulièrement inintéressant de noter à ce stade de notre réflexion que le salon de Givors inclut souvent le 11 novembre et qu'à Givors pour son anniversaire Ray a toujours le meilleur repas qui soit, tout en roupillonnant, car il est bien connu qu'il n'y a qu'à Givors que givordines... !
(5) À moins, c'est ce qui a été suggéré par de forcément très, très mauvaises langues de viles vipères à sornettes, qu'il n'eut tout simplement souffert d'une sournoise sainte pétoche... le petit trouillard... au moment même de s'extroduire vers notre monde dont il n'avait pas du tout (illisible) la si remarquable, angélique et immuable harmonie."

AYM 30
 
Nous vous rappelons que l'on avait découvert l'an passé (voir lettre Rgon20) un ensemble de documents particulièrement illisibles se rapportant à Ray ; voici le fruit, concentré sur une page, de plusieurs mois de ce décryptage que nous n'étions pas loin de penser totalement impossible en dépit de notre entêtement. Accoucher d'une petite phrase en 9 mois (tiens, comme c'est curieux !) semble dérisoire, mais l'exhumation de la vie perdue de Ray est à ce prix.
 
"...aurait, à l'âge de 3 moi(s) et quelques toi et lui, reçu une tuile sur la tête qui venait... " Ici, plusieurs mots illisibles en raison de mouillures importantes. (1) "...grosse bosse sur la tête... " Ici, une ligne et demi grignotées par des moisissures sans le moindre respect pour les détails historiques. (2) "...Istanboul... " Ici ce sont des trous de vers qui n'étaient pas seulement mi-sots mais l'étaient complètement, donc des ver-sots, et sataniques qui plus est, pour s'être tapés la cloche avec con, cul et piscence sans l'aval du Vatican. (3)
 
(1) Rien ne nous a permis, pour cause d'illisibilité, de déchiffrer d'où, d'un toit, d'une tuilerie ou de chez le pâtissier du coin, mais ce ne fut probablement pas très doux à cause de la bosse sur la boule qui suit.
(2) Ce qui expliquerait pourquoi il bosse moins fort maintenant si l'on considère le rapport évident avec le mot suivant que nous avons pu déchiffrer. Incidemment, cet incident semble nous autoriser à penser (nous à penser, pas à panser lui) qu'il dût s'ensuivre une peu reluisante perte de connaissance (et donc pendant l'exacte durée d'icelle, la perte du riche et miroitant tissu de ses connaissances nonajournielles), si l'on applique la formule " Boule à bosse met moire au trou " ; ou bien un moment d'égarement (et donc pendant l'exacte et même durée le flamboyant récit de contes à dormir debout), car " À bosse en boule tourne maboul ".
(3) Qui comme chacun le sait est là où l'on Bosphore, d'où, considérant que le membre de phrase ci-dessus prouve qu'il a bossé dès sa toute avant-prime enfance, il est normal qu'il lève le pied aujourd'hui à défaut de lever la jambe. Ray aurait donc tout compris du fonctionnement des " big boss " qui font bosser. Là réside probablement l'origine du proverbe : " Bosse trop fort, ti perd la boule, bosse moins fort, ti perd quand même ! "
 
AYM 31
 
(4) Note impromptue en guise de post-face (sic), puisque con-clusion (re-sic) ne serait pas poli et que post-visage (re-re-sic) n’existe pas. En guise de post ' farce (sic, et re-re-sic) donc (ce qui est le cas de dire vu cette farce à face que nous mettons face au visage de vos yeux aveugles), il nous est apparu, au moment où nous pensions que le document ci-dessus reproduit nous avait livré tous ses secrets, qu’un mystérieux visage nous dévisageait et nous dévisage encore, fantôme mouilluré, esprit subliminal moisissuré, impossible à déterminer en l’état actuel de la science (peut-être pouvons-nous cependant nous aventurer à suggérer qu’il ne semble pas s’agir d’un spectre vermoulé de catégorie 3)... Les textes iconographiques de cette sorte sont si rares, orphelins en quelque sorte comme certaines maladies, que la recherche est encore balbutiante, sinon inexistante, pour cause de crédits dérisoires et inadaptés, tout est à faire en ce domaine... car, on ne le martelle pas assez : « Pas assez c’est trop peu, trop c’est trop, et trop est affaires en ce domaine ».

 
Le monde entier ne peut pas ne pas se souvenir encore de la note (4) de LA MÉMOIRE RETROUVÉE ; Le passé décomposé de Ray Thaug (suite sans fin) de la Lettre d’Ergon N°29. Pour les trois ou quatre personnes qui l’auraient éventuellement oubliée, voici le rappel de sa première moitié, avec l’image qui la précédait :
 
AYM 31
 
"Note impromptue en guise de post-face (sic), puisque con-clusion (re-sic) ne serait pas poli et que post-visage (re-re-sic) n’existe pas. En guise de post'farce (sic, et re-re-sic) donc (ce qui est le cas de dire vu cette farce à face que nous mettons face au visage de vos yeux aveugles), il nous est apparu, au moment où nous pensions que le document ci-dessus reproduit nous avait livré tous ses secrets, qu’un mystérieux visage nous dévisageait et nous dévisage encore..."
 
Un simple lessivage du document avec le nouveau savon de Marseille cultivé sous serre informatique nous a permis d’obtenir, après séchage modulé par anticipation chromosomique, le document ci-dessous.
 
AYM 38
 
Après détourage ondulatoire à l’aide d’une très fine lame de fond la tête est apparue, mais seule et solitaire sur son fond noir, ce qui n’a point manqué de nous attrister : c’était comme si, sans raison aucune, nous l’avions mise en cellule d’isolement (1), petite tête seule dans un carré noir : ce n’aurait été ni gentil, ni honnête de notre part de l’y laisser ainsi, toute seulette, seule à seule avec elle-même à broyer du noir.
 
AYM 39
 
Nous avons réagi très vite, et fort heureusement, connaissant l’effet retors de manivelle de la triangulation visuelle simplifiée du visage, après une rotation de –120°, et une autre de +120°, nous avons été en mesure de lui donner deux compagnons de cellule, transformant du même coup son initiale solitude à un en solitude à trois qui, comme chacun se doit, contre toute évidence (2), de le savoir, est bien plus légère à porter que la solitude à un.
 
AYM 40
 
Nous avions maintenant trois visages, mais lequel pouvait bien être le bon ? Comment justifier l’un plutôt que l’autre parmi ces trois visages ? Nous n’avions aucun indice sur le document initial qui prouvât que le sens du papier était bien celui de l’apparition en dehors de l’apparence (peut-être trompeuse !) du sens de lecture du document (3) ?
Chacun des trois visages ayant donc le même degré d’authenticité potentielle que ses deux confrères, et seul l’un des trois étant le vrai, l’un était authentique à 100%, et les deux autres à seulement 0% toutes matières grasses confondues. Eussions-nous tiré au sort l’authentification de l’un des trois que nous aurions eu le sentiment de méchamment bafouer l’esprit d’exactitude scientifique qui a toujours été le nôtre depuis le début de nos recherches sur ce cher Ray. Pour nous sauver de l’erreur scientifique avérée prévue dans nos calculs, notre laboratoire a mis au point une technique imparable, il s’agit du rapprochement de ces trois visages, issus du même et unique visage initial, par superposition sympathique équidistante qui nous permet d’en obtenir une synthèse mono-tri-dimensionnelle à contour formel irréversible. En superposant les trois visages, et en les combinant, nous en obtenons un quatrième (4) qui lui, en toute certitude, présente l’authentique à 100% ; en même temps que les deux faux à 0%, bien sûr (5).
 
AYM 41
 
Et c’est ainsi, en appliquant la loi mathématique de l’exactitude des probabilités, dite loi des probables méticuleux, que nous retrouvons une exactitude scientifique absolument remarquable, à savoir que ce portrait composite est purement et incontestablement authentique à 33,333333333333333333333...% et quelques minimes poussières (6). A noter que notre résultat ne souffre aucune contradiction dans sa très infinie précision à un tout petit chouïa près.
 
Mais est-ce bien le portrait de Ray à 33,333333333333333333333...% et quelques minimes poussières, nous n’avons encore aucune preuve, mais nos recherches continuent. Nous ne manquerons pas de vous tenir au courant.
 
NOTES
(1) Il semble que la cellule d’isolement soit une pratique assez souvent utilisée en de certains pays qui se disent démocratiques pour réduire au silence certains individus mâles et femelles qui, après une éducation de toute évidence inadéquate, en sont pour leur malheur venus à pratiquer, ou seulement tenter de pratiquer liberté d’opinion, journalisme d’investigation, et même dans certains cas extrêmes à réclamer pacifiquement l’égalité des sexes, des hommes (y compris les femmes), des pays riches et du tiers-monde... et j’en passe. On nous a même affirmé que parfois dans l’expression « cellule d’isolement » le vocable « isolement » était synonyme de « disparition »... définitive !
Il était hors de question de laisser s’établir entre nos méthodes et ces pratiques la moindre confusion, d’où notre diligente réaction au solitudinaire et noir constat !
(3) Il est bien connu que certains artistes, et non des moindres, dessinent dans tous les sens de leur feuille à dessin, et même sens dessus dessous, sans s’occuper de ce qui peut s’ensuivre en termes de sensations d’angoisse panique chez le malheureux qui vient à tomber sur une feuille de cette sorte.
(4) Le visage seul apparaissant sur le document, et craignant que de sordides manipulations informatiques d’intégristes peu virtuels et trop monomaniaquement et égoïstement vertueux, de quelque bord que ce soit, n’affirment voir, ou faire apparaitre le reste du corps nu, nous avons tenu à vous présenter le document précédent le corps (éventuel !) revêtu d’un vêtement suffisamment couvrant. Ce document vêtu est censé remplacer pour publication le document précédent. En outre le visage n’est plus en suspension dans l’air, ce qui est tout bénèf..., il faut bien le reconnaitre la suspension dans l’air n’est pas le propre d’un visage normal.
 
AYM 42
 
Remarquez le progrès depuis la feuille de vigne anti-nudité du passé, en attendant le progrès ultime généralisant le port du linceul, déjà pratiqué en certains lieux, mais pour les femmes seulement, sous sa forme bleue ou noire pour que les "pudi-bonds" s’envoient tout seul au paradis (mais pourquoi ne dit-on pas « pudi-sauts » que je préfèrerais voir écrit "pudi-sots") ; ou, si l’on s’en tenait à une écriture phonétique, pour les "pudi-bon" (mais pourquoi ne dit-on pas "pudi-mal" que je préfèrerais voir écrit "pudi-mâle").
5) D’où une authenticité irréprochable à 100% puisque 100+0+0=100 (en effet, si l’on multiplie les deux membres de l’équation par % on obtient bien 100%+0%+0%=100%).
(6) Pas plus tard qu’hier la très légère approximation résiduelle (de l’ordre du tout petit chouïa près) de précisément 0,000000000000000000001 % a été levée : la valeur exacte absolue mathématique définitive est exactement, absolument, mathématiquement, définitivement 1,111111111111111111111 / 3,333333333333333333333 (qui est incontestablement plus précise que le maigre et simple rapport 1 / 3 que serait réduit à donner maintenant n’importe quel centre de recherche touché par les restrictions de crédits que l’on sait).
(7) Note supplémentaire à l’intention des mathématiciens. Comme les notes (5) et (6) s’appliquent au même portrait, les deux résultats y-inscrits, à savoir authenticité=100% et authenticité=1/3 nous donnent l’égalité suivante : authenticité=100%=1/3 et donc 100%=1/3, 1/3 étant très peu différent de 33% nous obtenons l’égalité finement approximative 100%=33%, et en simplifiant par % il s’ensuit que 100=33. C’est l’égalité utilisée à sang pour sang dans le commerce avec le Tiers-monde par les pays riches qui jouent les sangsues à sang pour sang en s’abreuvant de la sueur des autres (Docteur, dites 33, est-ce que ça se soigne ?).
(8) Note extra-supplémentaire. Il y aurait moins de morts par faits de guerre aujourd’hui à ce qu’on dit, le monde serait donc moins à feu et à sang ; j’ai peine à le croire, il doit y avoir bien des oublis sélectifs, à moins que ce soit dû à une gueguerre de définitions... de la guerre ! En tout état de causes, le commerce a bien pris le relais, et depuis très longtemps, le monde est encore et toujours un peu plus à sue et à sang !
 
MORALITÉ.
De feu à sang à sue à sang, piètre progrès dans l’air du temps.

1951
En 1951, après avoir passé clandestinement la frontière austro-allemande près de Linz, ce qui entre nous soit dit n'a pas été du gâteau, son père et lui s'installent à Thann dans l'Altmüll, chez un tante qui avait été dentelière avant guerre à Burano.
1954
Ray THAUG a dix ans.
1955
En 1955, pour avoir la paix sa tante envoie Ray dans une école d'Augsburg, où il continue ses études en tant qu'interne, afin d'obliger ce terne collégien à faire quelques efforts pour apprendre, ce qui n'était pas vraiment son fort.
1959
Pierre Gauthier nous à fait parvenir une photo d'une voiture qui aurait appartenu à notre reporter préféré. Elle avait été achetée par des copains... et a servie à sa première mission elle est je pense maintenant au musée.
 
THR 249
 
1964
Ray THAUG a vingt ans.
1967
En 1967, devant utiliser un nom d'emprunt pour une mission de renseignement dans les Balkans, il adopte le nom de Ray Thaug. D'après nos informations, celui ci est composé de R et A qui sont les initiales du prénom Rudi et du nom Aschenbach qu'il portait à cette époque. Nous ne savons pas à ce jour pourquoi Y, probablement pour compléter RA qui ne ressemble pas vraiment à un prénom. Son nom lui est composé de TH pour Thann et de AUG pour Augsburg.
1968
Mai 68. Bien qu'il ait plutôt mauvaise mine, suite à une infection nosocomiale, il saute sur Kolwezi où il rencontre par hasard Nono qui allait devenir, mais il ne le savait pas encore, son meilleur ami.
L'étranger s'approcha de Ray et lui dit : Talk to me ! - Ray étonné d'être reconnu dans ce coin perdu de la savanne africaine, lui répondit : Non pas Tommy, Ray... Ray Thaug.
1974
Je viens de trouver cette vieille photo dans la cantine de Thaug, je n'ai pas d'explications, mais il devait avoir trente ans à l'époque. salut - PEGE
 
RAY THAUG A 30 ANS
 
Ray THAUG à 30 ans se trouve en charmante compagnie. Mais qui est cette femme ? Une Ray Thaug girl ? Une espionne venue de l'Est ? Et qu'elle est cette neige qui éclabousse la photo ? Pourquoi des armes à feu volent-elles autour d'eux ? Quand au pull rouge, il nous fait furieusement penser à un artiste peintre lyonnais avec un peu plus de cheveux et moins de barbe, qui à commencé à sévir à la même époque.

Toujours en jetant un œil dans la cantine de Ray, voici ce que j'ai trouvé... est ce lui ou un comparse. Thaug passe à Lyon... pour la fête de la vierge, je vais essayer de savoir - PG
 
RAY THAUG DANS LE FROID POLAIRE
 
Qui ? Où ? Quand ? Comment ? Pourquoi ? Avec qui ?
1976
Quand il entra dans le bar, la chanteuse se dit "s'il le veut, Ray m'aura". Il s'assit à une table, commanda du gin. Ce soir elle ne l'eut point, mais la boisson l'acheva.
1984
Ray THAUG a quarante ans.
1994
Ray THAUG a cinquante ans.
2002
Au début de l'année 2002, Ray THAUG devient envoyé spécial de la lettre ®.gon
Depuis des lustres il suivait l'autocar 6341YX67 de la société Royer Voyages d'Herrlisheim, quand il vit un panneau signalant Thann. Il bifurqua sur la départementale. Après avoir failli exploser la voiture sur un gendarme couché fâcheusement tendance à vouloir se lever, Ray parvint à l'entrée de Vieux Thann. Un homme du culte en tenue noire traditionnelle l'attendait. Ray arrêta son char et demanda à l'ecclésiastique s'il était toujours habillé de la sorte. Patrick, le prêtre de souche irlandaise, lui répondit qu'à Vieux Thann c'était toujours soutane.
Ayant été averti par un informateur bien renseignée que depuis qu'il travaillait comme envoyé spécial pour la lettre ®.gon, Thaug roulait sur l'or, courant novembre, la police municipale de Vaulx en Velin vole la voiture de Ray pour l'essayer dans les rues de la ville. Malheureusement la transmutation du macadam en métal précieux se se fit pas comme espéré par la municipalité. Par dépit elle décida d'utiliser les bonnes vieilles méthodes bien éprouvées, pour taxer un max notre cher collaborateur.
Ray THAUG serait parti en reportage aux Antilles pour y découvrir ou redécouvrir toutes les beautés locales.
Jeudi 13 février 2003 - Arrivée à Dallas : que va faire la police avec mon histoire de visa ? J'explique mon cas au policier qui délivre les laisser-passer. Il m'envoie dans un bureau à l'arrière. Une dizaine de personnes s'y trouvent, presque toutes assises. C'est une sorte de pagaille : à qui m'adresser ? Que faire ? Je décide d'aller au comptoir où "travaille" un policier blanc, très gros : l'image prototypique du fonctionnaire démotivé. Il prend mes documents, les pose dans un casier - à côté d'autres casiers contenant d'autres passeports - et me dit de m'asseoir. Le temps passe… Vais-je rater la correspondance ? Finalement, entre un jeune policier noir. Au hasard, il prend mes papiers. Bien qu'il ne m'y invite pas, je vais le voir. Je lui explique : puis-je rester plus longtemps que le visa J (fin le 30 avril) dans la mesure où je suis invité en mai par X (je lui donne la lettre) ? Son attitude est vraiment sympathique. Mais le règlement est précis : je ne pourrai rester que jusqu'au 29 mai et pas plus, sauf si l'université du Missouri fait de papiers ou sauf si je vais avant au Canada et utilise mon autre visa pour entrer à nouveau… Ca me convient. Mais je dois remplir à nouveau des papiers. Je sors un stylo feutre. Drame ! Il a fuit énormément. Il y de l'encre partout dans la pochette de mon cartable. J'en ai plein les mains. Le jeune policier se précipite. Il revient avec des serviettes à l'eau de Cologne, du papier, etc. Sa voisine au guichet m'aide aussi. Bref : tout va bien !
Ray THAUG est revenu des Antilles. Il y avait Antilles sous rhum. Mais qu'allait-il faire à Dallas et au Missouri ?
2003
 
THR 171
 
Ray THAUG a été aperçu en juillet 2003 à la terrasse de ce bistrot de la place d'Aligre à Paris, où il a pris incognito un café à 3€50.

THR 201
 
Ray THAUG ne reculant devant rien pour nous faire partager l'ambiance de ses pérégrinations autour du globe à la recherche de l'information la plus chaude, nous a fait parvenir début septembre 2003, un croquis pris sur le vif d'un individu quelque peu typé voyageant en même temps que lui sur un vol d'Air France presque vide en route vers l'Extrème Occident.

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Ray THAUG, décidément sur tous les fronts, a photographié les Alpes en feu pendant l'été 2003. Résumons : Ray a été aperçu sur la Côte d'Azur en feu, dans les Alpes en feu, des rumeurs circulent sur sa présence en Corse et au Portugal pendant les feux... Il y-en a même qui disent qu'en juin à la période des feux de la Saint Jean et de la crémation des trois sapins à Thann, il a beaucoup circulé dans les vallées vosgiennes. Ce qui est curieux c'est la conscience professionnelle sans faille qui pousse Ray Thaug à travailler jour et nuit en des endroits où sévissent de zélés pyromanes ? Qui sont d'ailleurs ces boutefeux ? Sont-ils nombreux où est-ce le même quidam qui sévit en tous lieux ? Et qui est cet individu un peu louche en compagnie duquel Ray se déplace ? Et cette surprenante et inattendue canicule de l'été 2003 ne serait-elle pas causée par tous ces feux allumés sciemment pour faire transpirer le continent tout entier ? Ray, vous serait-il possible de passer dans nos bureaux le plus vite possible, un individu au moins aussi louche que celui que vous avez dessiné, mais qui se prétend envoyé par le gouvernement, aimerait faire l'inventaire de vos poches ?


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Il semblerait, selon une photo que nous avons pu dérober dans la poche du pardessus de Thaug, que pour passer inaperçu, Ray utilise au moment des fêtes de fin d'année un véhicule bananisé adapté aux circonstances. La petite fille de la deuxième voiture serait une descendante de notre collaborateur.
2004
Ray THAUG aura soixante ans.
Biographes
AnonYME (lyonnais du XXI° siècle ?) - ERGON - PÉGÉ - Jean DRAHCUIG - Pierre GAUTHIER
 
 
VIGNETTES
 
l'alsacienne des jeux
œuvres pièces uniques réalisées dans le cadre des jeux du site ergon-editeur
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carte postale
       
Ray THAUG
       
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Ray THAUG
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carte postale
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Ray THAUG
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Ray THAUG
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Ray THAUG
       
 
divers
œuvres réalisées par l'artiste ou éditées par divers éditeurs, montrées sur le site à titre documentaire
 
VIGNETTES
THR1
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Ray THAUG
 
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